Thérapies Comportementales et Cognitives


Les TCC regroupent des techniques validées scientifiquement qui interviennent au niveau cognitif, comportemental et émotionnel. Les TCC se distinguent des autres thérapies par le rapport collaboratif qui unit le patient au thérapeute. Elles sont basées sur la correction des pensées (ou cognitions) négatives et l’apprentissage de comportements nouveaux et adaptés.

C’est une approche concrète, qui grâce à des objectifs et stratégies adaptés au patient permet d’évaluer régulièrement son évolution.
C’est une méthode active dans laquelle le patient s’investit par la réalisation d’exercices.
C’est une méthode interactive dans laquelle le patient est rendu expert de sa pathologie, par le biais de l’éducation thérapeutique.

Nos comportements fonctionnent en interaction avec les émotions et les cognitions (pensées) ; les TCC interviennent sur ces 3 composantes :

EMOTIONS
La situation ne crée pas l’émotion mais c’est l’interprétation que l’on s’en fait. Les TCC aident à la prise de conscience et l’identification des émotions afin de se les approprier.

COMPORTEMENTS
Les comportements dysfonctionnels/inadaptés ont été appris dans certains contextes puis maintenus par l’environnement et des émotions négatives (souffrances psychologiques comme l’anxiété, l’agressivité et la dépression).

COGNITIONS
Les cognitions sont les pensées automatiques qui constituent le dialogue intérieur. Elles sont souvent rigides et à l’origine des émotions et des comportements. Elles gênent nos relations, altèrent le sens de notre vie, notre estime de soi, notre adaptation et notre évolution.
Le « questionnement socratique », l’« exposition graduelle » aux stimuli anxiogènes (« désensibilisation systématique »), le « renforcement » sont parmi les techniques principales. Mais il existe en « T.C.C. » un grand nombre d’autres solutions qui, toutes, reposent sur deux postulats fondamentaux, toujours en coopération avec la personne qui consulte :

1) changer un ou plusieurs comportements, en utilisant les facteurs environnementaux (externes) et cognitifs (pensées, croyances, idées) ;
2) évaluer systématiquement les effets de chaque intervention.